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Nouveautés sur le site :

  • la liste des mobilisés arnétois est constamment mise à jour. Cliquez ici pour la découvrir.
  • publication d’un chapitre relatant la mobilisation générale à Arnay-le-Duc : La guerre aura-t-elle lieu ?

1er août 1914. La mobilisation française des armées de terre et de mer est actée et les premières affiches sont posées dans la capitale, puis dans le reste du pays. Le lendemain, les champs, les entreprises, les administrations, les villes et villages de France, mais également des autres belligérants, sont désertés par les centaines de milliers d’hommes qui doivent retrouver les rangs de l’armée. Consternation, angoisse, puis résignation, ce sont toutes les communautés du pays qui sont touchées par une mobilisation humaine d’ampleur alors inédite. Les hommes rappelés au service par la mobilisation du 2 août rejoignent leur corps d’affection et leurs camarades de l’armée active dans les jours qui suivent alors que les déclarations de guerre se succèdent. La France doit être « héroïquement défendue par tous ses fils », annonce le président Raymond Poincaré le 4 août lors du ralliement des partis politiques à l’Union Sacrée.

A Arnay-le-Duc, petite ville de Côte-d’Or aux portes du parc du Morvan, les familles se pressent vers la gare. Pendant plusieurs jours, des centaines d’hommes prennent le train pour rejoindre leur corps d’affectation. Beaucoup partent pour Auxonne et Dijon. Pour un bon nombre d’entre eux, c’est un ultime aurevoir. A l’issue de la Première Guerre mondiale, la commune fait ériger un monument aux morts sur lequel seront inscrits les noms de 100 victimes de ce conflit : 99 soldats et 1 infirmière.

Nous avons tenu à retracer le parcours militaire de ces victimes de la guerre en compilant différentes sources, allant d’actes d’état civil aux registres matricules et à bien d’autres. En reprenant la liste des militaires dont les noms sont gravés sur le monument aux morts arnétois et sur la plaque commémorative de la paroisse, nous avons cherché à les identifier et à dédier à chacun, et chacune, une fiche biographique reprenant les principaux événements de leur vie civile et militaire, ainsi que tout autre élément biographique que nous avons pu trouver. En cliquant sur la page Le souvenir des morts, vous trouvez la liste de ces personnes et le lien amenant à leur fiche individuelle.

En étudiant le contingent, la société arnétoise à l’aube de la Grande Guerre s’est dévoilée avec ses familles, ses rues, commerces et ses faits divers. Il semble alors pertinent de replacer autant que possible ce groupe de militaires dans son contexte et son environnement. Parallèlement à l’étude des militaires décédés, nous avons fait le choix de présenter Arnay-le-Duc au prisme du recensement de 1911, le dernier avant la guerre. Cette vaste source permet d’observer la population à un moment figé trois ans avant le début du conflit.

Dans un dernier temps, en naviguant parmi la population, puis en étudiant ses morts, il paraît judicieux de ne pas oublier les autres, ceux qui sont revenus, blessés mentalement ou physiquement, ou indemnes, si tant est que cela soit possible. Grâce au recensement, nous avons pu établir une liste d’environ 500 hommes mobilisables. Certains ne le sont pas, d’autres sont décédés avant la guerre, mais ils forment une partie de ce contingent qui à partir d’août 1914 part pour l’enfer sur terre. Il y a parmi ces personnes les frères, pères, fils, cousins, voisins et amis des soldats tués. Leur accorder une place dans cette étude est également un moyen de mieux comprendre le parcours de ceux qui sont notre sujet premier.

Ce site est créé parallèlement d’un mémoire de recherche, disponible sur demande. Compte tenu de la vaste étendue de sujets militaires traités (régiments, armes, batailles, organisation), il est possible que vous constatiez quelques approximations. Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous envoyer un message via le formulaire de contact. Si vous avez des informations à nous transmettre sur un ou des soldats mentionnés, ou sur d’autres soldats arnétois, et que vous souhaitez nous en faire part, ce sera avec plaisir que nous vous lirons.


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