VOIRIN Jules Laurent Théodore

VOIRIN Jules Laurent Théodore

¤ 23 septembre 1872 à Sarcey (Haute-Marne)
† 9 février 1917 à Epinal (Vosges)
Adjudant – Parc d’artillerie d’Epinal –44 ans
Suites de blessures reçues en service commandé
Mort pour la France
Médaille militaire

Signature de Jules Voirin à son mariage en 1908

Acte de naissance

N°4

Naissance de
Voirin Jules-Laurent-Théodore
du 23 septembre 1872

L’an mil huit cent soixante-douze, le vingt-trois du mois de septembre, à quatre heures du soir, par devant nous Péchiné Robert maire et officier de l’état civil de la commune de Sarcey, canton de Nogent-le-Roi, département de la Haute-Marne, est comparu le sieur Voirin-Poinsot Adolphe, âgé de trente-deux ans, ciselier domicilié à Sarcey, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il a dit être né ce jour, à un heure et demie du soir en sa maison d’habitation sise à Sarcey, de lui déclarant et de Anne Poinsot, son épouse, âgée de trente ans, lingère, domiciliée avec son mari à Sarcey, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Jules-Laurent-Théodore. Les dites déclaration et présentation sont faites en présence de Voirin-Maréchal Théodore, âgé de trente-quatre ans, ciselier, et de Rigot-Fronette Adolphe, âgé de trente-trois ans, instituteur, tous deux domiciliés à Sarcey, et ont les père et témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite.
[Signatures] Rigot A. /Voirin / Voirin /Péchiné maire
[Mention marginale]Par acte du 21 mars 1908 a la mairie de Arnay-le-Duc Voirin Jules Laurent Théodore a contracté mariage avec Michon Berthe. Le 14 mai 1908 [Signature illisible]

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Fiche matricule

Nom : Voirin
Prénoms : Jules, Laurent, Théodore
Surnoms :
Numéro matricule du recrutement : 903.
Classe de mobilisation :1890 1892.


État civil :

Né le 23 septembre 1872, à Sarcey, canton de Nogent, département de la Haute-Marne, résidant à Sarcey, canton de Nogent, département de la Haute-Marne, profession de forgeron, fils d’Adolphe et de Poinsot, Anne domiciliés à Sarcey, canton de Nogent, département de la Haute-Marne.

N°.91 de tirage dans le canton de Nogent.


Signalement :

Cheveux et, sourcils châtains,
yeux bruns, front couvert,
nez relevé, bouche moyenne,
menton rond, visage ovale,
Taille : 1m81 cent. Taille rectifiée : 1
m_ cent.
Marques particulières : _
Degré d’instruction générale : 1, 2, 3 / militaire : exercé .


Décision du conseil de révision et motifs :

Engagé volontaire pour 4 ans, article 59.

Compris dans la 4e partie de la liste du recrutement cantonal (_°portion).


Corps d’affectation / Numéros au contrôle spécial – matricule ou au répertoire

Dans l’armée active : – 8e Bataillon d’artillerie de forteresse
– 1er bataillon d’artillerie de forteresse
– 39e régiment d’artillerie
– Ecole d’application de l’artillerie
– Ouvrier d’Etat

Dans la disponibilité et réserve de l’armée active : 8e Bataillon d’artillerie à Pied à Epinal 04018.
Armée territoriale et sa réserve : Direction d’artillerie d’Epinal 3.


Détail des services et mutations diverses. (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.)

Engagé volontaire pour 4 ans le 31 mars 1891 à la mairie de Chaumont pour le 8e bataillon d’artillerie de forteresse, arrivé au corps le 2 avril 1891. Immatriculé sous le n°1224. Ordre du commandant le 2 avril 1891.
Brigadier le 16 mai 1892. Maréchal-des-logis le 16 novembre 1892. Maréchal-des-logis-fourrier le 1er mai 1893. Sous chef artificier le 16 mars 1894.
Certificat : accordé. Passé dans la réserve de l’armée active le 31 mars 1895.
Rengagé pour 2 ans le 12 juin 1895 à la sous-intendance militaire de Chaumont pour le 1er bataillon d’artillerie de forteresse, à compter dudit jour (loi du 15 juillet 1889).
Arrivé au corps le 13 juin 1895. Rengagé le 8 mai 1897 pour trois and à compter du 12 juin 1897. Maréchal-des-logis-fourrier le 15 avril 1898. Nommé chef artificier au 39e régiment d’artillerie par décision ministérielle du 5 avril 1899. Arrivé au corps le 14 avril 1899 et immatriculé sous le n°3994. Passé à l’école d’application de l’artillerie et du génie à compter du 8 février 1900 comme maréchal-des-logis chef artificier.


Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active.

Rengagé le 14 mars 1900 pour deux ans à compter du 12 juin 1900. Rengagé le 23 juillet 1901 pour trois ans à compter du 12 juin 1902. Ouvrier d’Etat d’artillerie de 2e classe par décision ministérielle du 24 décembre 1904. Classé à la Direction d’artillerie de Constantine. Certificat de bonne conduite accordé.
Autorisé à se retirer dans ses foyers en attendant la liquidation de sa pension proportionnelle de retraire. Passé dans l’armée territoriale et affecté à la Direction d’Artillerie d’Epinal par décision ministérielle du 25 mars 1907. Mis à la disposition du Ministre de la Guerre pendant cinq ans à compter du 25 mars 1907 (loi du 21 mars 1905).
.
Campagnes
Algérie : du 28 janvier 1905 au 4 janvier 1907


Dans l’armée territoriale et dans sa réserve.

Rappelé à l’activité au parc d’artillerie de place d’Epinal par décret du 1er août 1914. Arrivé au corps le 2 août 1914.
Décédé le 9 février 1917 à Epinal, des suites de blessure en service commandé “éclatement de grenade d’essai”.
Campagne : contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 9 février 1917
.

A accompli une période d’exercice dans là la Direction d’artillerie d’Epinal du 7 au 15 août 1908.
Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 1 octobre 1912.
Libéré du service militaire le _.


Localités successives habitées
par suite de changements de domicile ou de résidence

Dates / Communes / Subdivisions de région / D : Domicile, R : Résidence

– 11 juillet 1907 / Arnay-le-Duc / Auxonne / R


Époque à laquelle l’homme doit passer dans :

La disponibilité de l’armée active :_
La réserve de l’armée active :31 mars 1895 / 12 juin 1897
L’armée territoriale :31 mars 1901 / 12 juin 1905 25 mars 1907
La réserve de l’armée territoriale : 31 mars 1910 1 october 1910 1912
Date de la libération du service militaire :31 mars 1916 1917.

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Transcription décès

N°34

Transcription d’acte de décès
de Voirin Jules Laurent
Théodore

Mort pour la France

Du 20 mars 1917

Le neuf février mil neuf dix-sept à six heures du soir, est décédé en l’hôpital Saint-Maurice, Jules Laurent Théodore Voirin, né à Sarcey (Haute-Marne) le vingt-trois septembre mil huit cent soixante-douze, adjudant ouvrier d’Etat, Parc d’artillerie de la Place d’Epinal, domicilié à Arnay-le-Duc (Côte-d’Or) fils de feu Adolphe Voirin et de Anne Poinsot, domiciliée à Arnay-le-Duc, époux de Berthe Michon, institutrice domiciliée à Arnay-le-Duc, ledit Jules Laurent Théodore Voirin ‘’Mort pour la France’’. Dressé le dix février mil neuf cent dix-sept à onze heures du matin, sur la déclaration de Achille Thirion, cinquante-sept ans, publiciste, et de Charles Jérôme, quarante-six ans, chef de bureau à la mairie, domiciliés à Epinal, qui lecture faite, ont signé avec nous Charles Edouard Poignon, adjoint au maire de la ville d’Epinal, officier de l’Etat Civil par délégation. Suivent les signatures au registre. Pour extrait conforme. Epinal le vingt-deux février mil neuf cent dix-sept, le maire. Signé : Poignon. Vu par nous Lejeune, Président du tribunal de première instance d’Epinal pour la légalisation de la signature de M. Poignon adjoint au maire. Epinal le 24 février 1917. Signé : Lejeune.
L’acte de décès ci-dessus a été transcrit le vingt mars mil neuf cent dix-sept par nous Nicolas Justin Hutin maire d’Arnay-le-Duc.
[Signature] Hutin

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Données additionnelles

Jules Voirin épouse Berthe Michon le 21 mars 1908 à Arnay-le-Duc. Mademoiselle Michon est alors institutrice à Arnay, où elle est née en 1888. Elle est la fille de l’entrepreneur Pierre Michon et d’Eugénie Humbert. La mère de Jules Voirin, Anne Poinsot, alors veuve, fait le voyage depuis Sarcey en Haute-Marne pour assister au mariage. Après 17 années passées dans l’armée, Jules Voirin travaille à Arnay-le-Duc comme commis d’agence du service extérieur des enfants assistés de la Seine. Il est chargé de suivre les dossiers des enfants placés et des familles d’accueil. Son directeur est certainement Gaston Birkel qui est présent au mariage comme ami de l’époux (1).

Le couple Voirin-Michon est présent dans le recensement de 1911. Ils vivent dans la même maison que les parents de Berthe, Pierre et Eugénie, rue Auguste Dubois. Ils sont voisins de l’ajusteur Félix Carré, soldat mort en 1917.

La fiche de Jules Voirin dans le fichier général des militaires décédés au cours de la Première Guerre Mondiale offre davantage de précisions sur la cause de son décès : « fracture du maxillaire inférieur et broncho-pneumonie » (2).

Son nom est également gravé sur le monument aux morts de Sarcey en Haute-Marne, son village natal.

Sources

  • A.D. de la Haute-Marne, état civil numérisé Sarcey 1843-1882 (1 E 459/4), Voirin Jules Laurent Théodore, n°4, 1872, vue 217/302.
  • A.D. de la Haute-Marne, matricules militaires, classe 1892, recherche nominative (R 857/01), lien vers la fiche.
  • A.D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé Arnay-le-Duc 1916 – 1920 (FRAD021EC 26/041), Voirin Jules Laurent Théodore (transcription), n°34, 1917, vue 71/329.
  • (1) A.D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé Arnay-le-Duc 1906 – 1910 (FRAD021EC 26/039), Voirin Jules Laurent Théodore – Michon Berthe, n°19, 1908, vues 149-50/355.
  • (2) S.H.D, Mémoire des Hommes, base des Morts pour la France de la Première Guerre Mondiale, fiche de Voirin Jules Laurent Théodore.