LANIER François Auguste

LANIER François Auguste

¤ 10 décembre 1888 à Maconge (Côte-d’Or)
† 29 août 1914 à Proyart (Somme)
2e classe – 60e régiment d’infanterie – 25 ans
Tué à l’ennemi
Mort pour la France
Croix de guerre avec étoile de bronze

“Le commandant de Pirey, renversé et contusionné par un obus s’est évanoui pendant quelques minutes ; il rallie quelques isolés, débris du bataillon, et gagne avec eux le village d’Harbonnières ; le reste des 3 compagnies est tué, blessé ou pris”.

Acte de naissance

N°14

Naissance de
Lanier François
Auguste

Du 10 décembre 1888

L’an mil huit cent quatre-vingt-huit, le onze décembre, à onze heures du matin, par devant Nous, Carillon Pierre, maire, officier de l’État civil de la commune de Maconge, canton de Pouilly-en-Auxois, arrondissement de Beaune (Côte-d’Or) est comparu : Lanier Claude, âgé de vingt-quatre ans, cultivateur domicilié à Maconge, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né en son domicile hier, dix décembre à une heure du soir entre lui, déclarant, et Rousseau Félicie, âgée de dix-neuf ans, sans profession son épouse domiciliée avec lui, et auquel il a déclaré donner les prénoms de François-Auguste. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Lanier Remi, âgé de vingt-neuf ans, cultivateur, et de Thevenot Auguste, âgé de vingt-neuf ans, instituteur, tous deux domiciliés à Maconge ; et ont le père et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite.
[Signatures] A. Thevenot / Lanier / Lanier / Carillon

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Fiche matricule

Nom : Lanier
Prénoms : François Auguste
Surnoms : _
Numéro matricule du recrutement : 802
Classe de mobilisation : 1908


État civil :

Né le 10 décembre 1888, à Maconge, canton de Pouilly-en-Auxois, département de Côte-d’Or, résidant à Arnay-le-Duc, canton d‘Arnay-le-Duc, département de Côte-d’Or, profession d‘ouvrier charcutier, fils de Claude et de Rousseau Félicie domiciliés à Arnay-le-Duc, canton d‘Arnay-le-Duc, département de Côte-d’Or.

Marié le _.


Signalement :

Cheveux et, sourcils châtains,
yeux bleus, front ordinaire,
nez moyen, bouche moyenne,
menton rond, visage ovale,
Taille : 1 m. 58 cent. Taille rectifiée : 1 m. _ cent.
Marques particulières : _
Degré d’instruction générale : 3


Décision du conseil de révision et motifs :

Classé dans la 1e partie de la liste en 1909.
Classé dans la _ partie de la liste en 19_.


Corps d’affectation / Numéros au contrôle spécial – matricule ou au répertoire

Dans l’armée active : 60e régiment d’Infanterie – 2423
Disponibilité et réserve de l’armée active : Régiment d’infanterie à Besançon – 86 – 014239
Armée territoriale et sa réserve : _


Détail des services et mutations diverses.

Inscrit sous le n°83 de la liste dans le canton de Arnay-le-Duc.
Incorporé au 60e régiment d’Infanterie à compter du 7 octobre 1909.
Arrivé au corps et soldat de 2e classe le 8 octobre 1909.
Soldat de 1ère le 4 octobre 1910. Envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911 en attendant son passage dans la réserve de l’armée active. Certificat de bonne conduite “accordé”.
Affecté au régiment d’infanterie stationné à Besançon. Rappelé à l’activité (mobilisation générale du 2 août 1914). Arrivé au corps le 2 août 1914.
Tué à l’ennemi le 29 août 1914 au COmbat de Proyart (Somme). Avis DS2544 du 28 février 1916. Rayé des contrôlé le 30 août 1914.


Campagnes

Contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 29 août 1914.

Blessures, citations, décorations, etc.

_.


Localités successives habitées
par suite de changements de domicile ou de résidence

Dates / Communes / Subdivisions de région / D : Domicile, R : Résidence

_.


Périodes d’exercices

Réserve : 1re dans le 60e régiment d’Infanterie, du 1er au 23 septembre 1913.
– 2e dans le_, du _ au _.
– Supplémentaire dans le_, du _ au _.
Armée territoriale : 1re dans le_, du _ au _.
– Supplémentaire dans le_, du _ au _.
Spéciales aux hommes du service de garde des voies de communication :_.


Époque à laquelle l’homme doit passer dans :

La réserve de l’armée active :_
L’armée territoriale :_
La réserve de l’armée territoriale : _
Date de la libération du service militaire :_

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Journal des marches et opérations du 60e régiment d’infanterie

Le 60e régiment d’infanterie, caserné à Besançon, prend en 1917 le surnom d’As de cœur. En septembre 1917, le général Philipot commandant la 14e division d’infanterie, évoque dans un ordre son admiration pour les hommes de sa division. « Merci mes enfants, bravo mes as ! », écrit-il, alors que les quatre régiments d’infanterie de la division obtiennent le droit au port de la fourragère. Le 60e régiment, dès lors, choisit l’as de cœur, le 35e l’as de trèfle, le 42e l’as de carreau, et, enfin le 44e l’as de pique. C’est la division des as, dont les 4 régiments d’infanterie s’illustrent aux yeux des généraux tout au long du conflit.

À la mobilisation d’août 1914, le 60e régiment d’infanterie part immédiatement pour le territoire de Belfort, afin de garder la frontière. Il pénètre ensuite en Alsace pour rejoindre Dannemarie et Altkirch, est engagé en combat à Dornach et Mulhouse, puis revient vers Offemont près de Belfort. Le 26 août, les opérations du régiment en Alsace se terminent. C’est le départ pour la Somme par Besançon, Dole, Dijon, Le Bourget, et Creil jusqu’à l’arrivée à Longueau. Avec la division, les 3 bataillons du 60e régiment d’infanterie marchent en Santerre pour arrêter l’avancée allemande. Le 29 août, la division est confrontée aux troupes allemandes dans un combat d’une grande violence.

Aucune source ne nous donne la compagnie dans laquelle sert François Lanier. Mais le 2e bataillon étant le seul du régiment à être sur la commune de Proyart lors de cette journée, il est fort probable qu’il en fasse partie.

Entrée du 29 août :

29 août
Le 60e est rassemblé à 5 h 30 au Nord d’Harbonnières sur le chemin de Morcourt, face à l’Est. Rassemblement articlé : 1er et 3e bataillon en 1ère ligne, 2e bataillon en 2e ligne. Le 2e bataillon détache une section (sous-lieutenant Piningre) pour escorter le train régimentaire qui se dirige sur Marcelcave.
Le 3e bataille détache 2 compagnies (9e et 10e) à Rosières-en-Santerre pour couvrir au Sud le rassemblement de la 27e Brigade.
Pendant toute la matinée on entend le canon dans la direction de Bray-sur-Somme et de nombreux petits groupes de chasseurs à pied traversent en débandade les positions occupées par le Régiment.

7 h. 30. Ordre de resserrer le dispositif de rassemblement, ce qui s’exécute immédiatement.
8 h. 30. Le 2e bataillon est mis à la disposition du général commandant la 27e brigade et suit le mouvement du 44e régiment qui se dirige sur Proyart. Les 1e et 3e bataillons (réduit à 2 compagnies, 11e et 12e) se dirigent sur la Sucrerie ‘’Péronne’’, le 1er bataillon en tête à larges intervalles entre les compagnies, le 3e bataillon en échelon en arrière et à droite. Arrêt à hauteur du chemin de fer département à l’Ouest de Framerville.

Opération des 1er et 3e bataillon. – À 10 h. 30, le 60e régiment reçoit du général commandant la 27e brigade l’ordre d’occuper les villages de Framerville et Rainecourt* et de les organiser comme points d’appui face à l’Est.
Le 1er bataillon est dirigé pour cette occupation qu’il effectue de la façon suivante : 1ère et 4e compagnie aux lisières Nord et Est de Rainecourt ; 3e compagnie à la lisière Est de Framerville ; 2e compagnie au carrefour entre Rainecourt et Framerville.
Les 2 compagnies du 3e bataillon restent en réserve à la voie ferrée à droite.
Le 1er bataillon est à peine installé à Framerville et Rainecourt qu’il est attaqué par de la cavalerie à pied, des mitrailleuses, et de l’artillerie, puis par de l’infanterie. Sous la menace de l’enveloppement des 2 villages, les 2 compagnies du 3e bataillon sont portés sur la crête pour accentuer entre Framerville et ‘’Péronne’’ où elles se retranchent rapidement ; la compagnie hors-rang, seule troupe restant disponible, est établie à l’Ouest de Framerville, face au Sud, pour parer à l’enveloppement par le Sud. Les flancs des 2 villages sont ainsi occupés et la liaison établie avec le 44e régiment qui combat au Nord.

Midi. La défense des 2 villages se poursuit avec difficulté car ils sont pris de flanc et de front sous le feu d’une nombreuse artillerie dont une des batteries est venue s’établir à 800m des villages ; la défense se poursuit énergiquement, mais les pertes sont sensibles (capitaine Faucompré tué, capitaine Reverchon blessé) et de nombreux incendies, causés par les obus allemands, se déclarent dans les deux villages.

[Rédigé en marge] Vers 13 H. le commandant du 1er bataillon donne l’ordre à la 3e compagnie de s’emparer d’une batterie allemande établie vers Herleville cote 82 et qui ne semble pas couverte.
Le commandant de la 3e compagnie désigne la section Guinot qui précédée de patrouilles gravit lentement les pentes de la cote 82. A la crête militaire la section remarque que la batterie était beaucoup plus loin qu’on ne le pensait.
La section continue sa marche et traverse une croupe plate. Subitement elle est prise par des feux d’échange de 8 ou 10 [mitrailleuses ?} qui flanquaient la batterie et déciment la petite troupe. Les survivants se replient au prix des plus lourdes pertes, c’est [?] [?] de repli que fut blessé le capitaine Reverchon. L’infanterie ennemie progresse partout rapidement soutenue par un feu d’artillerie d’une grande violence. Sous la

14 h. 30. Évacuation du village de Rainecourt ; les 2 compagnies qui l’occupent peuvent se décrocher et se replient, sans trop de désordre, sur Harbonnières.

15 h. 30. La 2 compagnie qui défendent Framerville se replient à [?] [?] sur Harbonnières, sous la protection des 2 compagnies du 3e bataillon. Ces 2 compagnies, établies entre Framerville et la grande route de Péronne, et qui ont eu le temps de se retrancher, protègent très efficacement l’évacuation des villages et résistent énergiquement jusqu’à 16h30.

17 h. 30. Les 6 compagnies occupent les lisières Nord et Est d’Harbonnières où elles sont remises en ordre sous la protection d’une attaque que le 35e régiment prononce sur Framerville.

18 h. La 14e Division bat en retraite vers le Sud. Les 1er et 3e bataillon font partie de la colonne de l’Est qui se forme à la sortie Sud d’Harbonnières. À Caix, la colonne marque un temps d’arrêt pendant que celle de l’Ouest s’arrête de son côté à Cayeux. Le régiment s’établit face au Nord-Est à la lisière vers la cote 90, à 800m Nord de Caix et sur les pentes au Sud du [ru/ravin de Luces ?], il est survolé par un aéroplane allemand qui jette quelques bombes. Puis la retraite continue par Quesnel et Hangest sous la protection de la brigade marocaine. À minuit, les 2 Bataillons arrivent à Davesnescourt où ils s’établissent en cantonnement d’alerte.

Opérations du 2e bataillon. À 8h30, le 2e bataillon est seul à la disposition du général commandant la 27e brigade. Une compagnie (la 6e) est détachée en soutien d’artillerie ; les 3 autres compagnies suivent le mouvement du 44e et se dirigent sur Proyart. Arrêt à la naissance du ravin descendant sur Morcourt (1500m Ouest de Proyart) où le bataillon subit un feu violent d’artillerie presque sans effet (2 blessés), puis, sur l’ordre du commandant de la 27e Brigade, les 3 compagnies bordent la lisière Ouest du village de Proyart (midi). Elles engagent un combat violent et sont soumises jusque vers 3 heures à des feux continues d’infanterie, de mitrailleuses et d’artillerie. À ce moment, les chasseurs à pied qui étaient à gauche du bataillon se replient ; un fort mouvement ennemi se dessine sur la gauche et menace d’envelopper le bataillon : le commandant de Pirey donne l’ordre de la retraite (5 heures) ; la 5e compagnie doit commencer le mouvement sous la protection du feu des 7e et 8e compagnies. Ce mouvement s’exécute sous un feu tellement violent que la ligne flotte et a disparu peu à peu, subissant en quelques instants de très fortes pertes (capitaine Denny tué, capitaines Matringe et Durand blessés).
Le commandant de Pirey, renversé et contusionné par un obus s’est évanoui pendant quelques minutes ; il rallie quelques isolés, débris du bataillon, et gagne avec eux le village d’Harbonnières ; le reste des bat 3 compagnies est tué, blessé ou pris.

Le général Berge, commandant la brigade, ayant été blessé vers 5 h. du soir, le colonel Bourquin prend le commandement de la 27e brigade et le commandant de Pirey celui du Régiment.

Détachement de Rosières-en-Santerre. – Ce détachement (9e et 10e compagnie, capitaine Guillaume) occupe Rosières et s’établit face au Sud-Est : 9e compagnie de la station à CT, 10e compagnie de CT à la sortie Sud sur Vrély. 1 10 h., l’escadron divisionnaire du 11e chasseurs à cheval se met à la disposition du détachement. De midi à 19 h. 30 paraissent successivement, venant du Nord, de la cavalerie allemande, de l’artillerie, puis de l’infanterie estimée à 2 bataillons environs. L’artillerie ouvre le feu sur le village ; l’infanterie se déploie et ouvre le feu à 800m environ ; elle est contenue par le feu de la 9e compagnie. Continuant sa progression, l’ennemi dessine un mouvement enveloppant vers l’Ouest. Sous cette menace, le commandant du détachement, qui est complètement violé, se retire par échelon sur Caix sans être [ ?]. Il y retrouve le régiment à son passage.

* Aujourd’hui réunis : Framerville-Rainecourt.

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Décès

N°6

Transcription du jugement déclaratif
du décès de
François Auguste Lanier
(décédé le 29 août 1914)
Du 19 mars 1921

Vu la signification à nous faite le dix neuf mars mil neuf vingt un, de l’expédition d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Beaune à la date du trois mars mil neuf cent vingt un, nous transcrivons ici le dispositif du présent jugement : par ces motifs : déclare constant le décès de Lanier François Auguste, né le dix décembre mil huit cent-quatre vingt huit, à Maconge, de Claude et de Rousseau Félicie, célibataire, soldat au soixantième régiment d’infanterie, ‘’Mort pour la France’’ le vingt neuf août mil neuf cent-quatorze, à Proyart (Somme).
Dit que le présent jugement sera transcrit sur les registres de l’Etat Civil de la commune d’Arnay-le-Duc, dernier domicile du soldat Lanier, et qu’il sera fait mention du dit jugement et de sa transcription en marge des registres à la date du décès. Jugé et prononcé le trois mars mil neuf cent vingt un, à l’audience publique civile du Tribunal de première Instance de Beaune, où siégeaient M.M. Galopin-Labrely, Président, Lavirotte et Courtois, juges, en présence de Mr. Malo, Procureur de la République, assistés de M. Mugnot, Commis Greffier. Signé : Galopin-Labrely, Mugnot. Transcrit le dix-neuf mars mil neuf cent vingt un, dix heures, par nous Georges, Officier d’Académie, maire d’Arnay-le-Duc.
[Signature] Georges


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Données additionnelles

Né à Maconge, dans le canton voisin de Pouilly-en-Auxois, François Lanier grandit dans un contexte familial difficile. Sa mère, Félicie Rousseau, est originaire de Jouey, près d’Arnay-le-Duc. Ses parents se marient jeunes, et François est l’aîné d’au moins six enfants. Vers 1892, la famille quitte Maconge pour s’installer à Arnay-le-Duc où Lanier père ouvre une auberge. En 1908, Claude Lanier ouvre également un débit de boissons pour donner du travail à ses aînés François et Louis. Malheureusement, ses entreprises commerciales ne marchent pas et, en 1909, Claude Lanier est en liquidation judiciaire. Entre temps, le couple se désagrège sous l’effet de la violence, parfois accompagnée d’alcoolisme, du père exacerbé par ses déboires professionnels et par l’attitude de sa femme Félicie qui serait une collectionneuse d’amants. Claude Lanier décide de retourner à Maconge, auprès des siens, mais sa femme semble refuser de le suivre. Ils sont séparés de corps par la justice, aux torts des deux époux, mais le divorce n’est pas prononcé. Laissée dans une grande pauvreté, elle vit rue des Ursulines à Arnay-le-Duc, dans un appartement où elle se met rapidement en concubinage avec un ancien amant, Paul Galland, qui lui donne de l’argent pour qu’elle puisse vivre. Les plus jeunes enfants, dont la petite dernière, Marthe, a tout juste dix ans, se trouvent au milieu de ce conflit domestique qui dégénère. Il semble que les aînés prennent la défense de leur mère, surtout après que des menaces par arme à feu soient signalées. Le 6 octobre 1911, Claude Lanier achète revolver et munitions, puis, le 25 fait le trajet Maconge-Arnay-le-Duc à pied (environ 26 kilomètres). Au petit matin suivant, il entre par force chez Félicie et décharge son revolver sur Galland. Cinq balles l’atteignent, dont une qui lui perfore le poumon. Les voisins accourent, dont le notable Thomeret, qui possède en partie la limerie, et le docteur Laffage. Lanier est interpellé sans résistance par les gendarmes, et Galland, grâce aux soins du docteur puis de l’hôpital, s’en sort miraculeusement. Le 1 mars 1912, les assises de Dijon acquittent Lanier. Mari lésé par la conduite de sa femme, la cour juge qu’il a des circonstances atténuantes qui justifient sa violence tant envers son épouse qu’envers Galland(1). Mais la famille est détruite par la violence domestique qui, comme toujours, font également des enfants des victimes. Puis, arrive la guerre, détruisant encore plus la famille Lanier.

Le soldat Lanier est cité au Journal officiel en 1921 :

LANIER (François-Auguste), matricule 014239, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 29 août 1914, au combat de Proyart, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de Bronze.

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Sources

  • A. D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé, Maconge 1879 – 1896 (FRAD021EC 359/006), Lanier François Auguste, n°14, 1888, vues 116-17/203.
  • A.D. de la Côte-d’Or, recrutement militaire (1867-1940), classe 1908, bureau d’Auxonne (R 2453), vue 760/1086.
  • S.H.D, Mémoire des Hommes, Journaux des marches et opérations des corps de troupe, 60e régiment d’infanterie, 12 septembre 1913 – 12 septembre 1914 (26 N 652/1), vues 33-5/46.
  • A.D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé, Arnay-le-Duc 1921 – 1926 (FRAD021EC 26/042), Lanier François Auguste (transcription de jugement), n°17, 1921, vue 35/304.
  • (1) 5 colonnes, que nous ne transcrivons pas, sont consacrées à cette affaire dans : (2 mars 1912), « Le drame d’Arnay-le-Duc », in Le Progrès de la Côte-d’Or, pp. 1-2 [En ligne] Disponible sur Retronews.
  • (2) (9 novembre 1921), Journal officiel de la République française. Lois et décrets, p. 2950 [En ligne] Disponible sur Gallica.