BERTRAND Gaston

BERTRAND Gaston

¤ 24 avril 1880 à Arnay-le-Duc
± 25 avril 1916 à La-Ville-aux-Bois-lès-Pontavert (Aisne)
2e classe – 246e régiment d’infanterie – 36 ans
Mort sur le champ de bataille
Mort pour la France
Médaille coloniale ‘’Madagascar’’

‘C’est déclenché maintenant ; la terre tremble sous des coups sourds répétés incessamment, et les déplacements d’air chaud et poussiéreux n’arrêtent plus.”
Paul Tuffrau

Acte de naissance

N°51

Acte de naissance
de
Bertrand, Gaston
(légitime)

du 25 avril 1880

L’an mil-huit-cent quatre-vingt, le vingt-cinq avril, à dix heures du matin. Pardevant nous Jean Baptiste Michéa, maire, officier de l’Etat civil de la ville d’Arnay-le-Duc, chef-lieu de canton, arrondissement de Beaune, département de la Côte-d’Or. A comparu le sieur Bertrand, Mary-Joseph, âgé de trente-six ans, tailleur d’habits, domiciliée à Arnay-le-Duc, rue grande, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né hier à dix-heures & demie du soir, en son domicile, de son mariage contracté à Saint-Prix canton d’Arnay-le-Duc, le vingt-quatre février mil-huit-cent soixante-dix-neuf avec Perrot Claudine, âgée d vingt-trois ans, sans profession domiciliée avec lui & auquel enfant il a déclaré donner le prénom de Gaston. Lesdites présentation & déclaration faites en présence des sieurs Bouley, Félix-Pierre, âgé de trente-neuf ans, ébéniste domicilié à Arnay-le-Duc & Breton, Jules, âgé de vingt-six ans clerc de notaire, domicilié audit Arnay-le-Duc & ont, le père de l’enfant & les témoins signé avec nous le présent acte de naissance après que lecture leur en a été faite.
[Signatures] Bertrand / J. Breton / Bouley Félix / Michéa
[Mention Marginal] Marié à Le Crotoy (Somme) le 14 décembre 1915 avec Marie Louis Thuillier. Dont mention, le greffier [signature illisible]

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Fiche matricule

Nom : Bertrand
Prénoms : Gaston
Surnoms :
Numéro matricule du recrutement : 2083.
Classe de mobilisation :1897.


État civil :

Né le 24 avril 1880, à Arnay-le-Duc, canton dudit, département de la Côte-d’Or, résidant à Paris, 17 rue Moret, canton du 11e arrondissement, département de la Seine, profession de tailleur d’habits, fils de feu Mary Joseph et de Perrot Claudine domiciliée à Paris 23 rue Moret, canton du 11e arrondissement, département de la Seine.

270 de tirage dans le canton du 11e arrondissement.


Signalement :

Cheveux et, sourcils châtains,
yeux bleus, front haut,
nez moyen, bouche moyenne,
menton rond, visage ovale,
Taille : 1m68 cent. Taille rectifiée : 1m_ cent.
Marques particulières : _
Degré d’instruction générale : _.


Décision du conseil de révision et motifs
(Indiquer la nature des dispenses)

Engagé volontaire pour quatre ans.

Compris dans la 4e partie de la liste du recrutement cantonal (_° portion).


Corps d’affectation / Numéros au contrôle spécial – matricule ou au répertoire

Dans l’armée active : 4e Régiment d’Infanterie de marine
Disponibilité et réserve de l’armée active : 21e Régiment d’Infanterie Coloniale à Paris – 016999
Armée territoriale et sa réserve : 34° Régiment Territorial d’Infanterie – 5505.


Détail des services et mutations diverses. (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.)

Engagé volontaire pour quatre ans le 21 novembre 1898 à Paris (11e arrondissement) pour le 4° Régiment d’Infanterie de marine arrivé au corps le 24 novembre 1898. Immatriculé sous le n°D11505. Soldat de 1ère classe le 3 mai 1899. Passé au 13e Régiment d’Infanterie Coloniale le 10 juillet 1899. Rengagé pour un an le 4 octobre 1901 à compter du 21 novembre 1902. Remis soldat de 2e classe le 19 juin 1902 (ordre du Régiment n°42). Passé au 4e Régiment de l’armé le 19 octobre 1902. Passé au 24 Régiment d’Infanterie Coloniale le 22 avril 1903. Libéré du service actif le 21 1903. A reçu un certificat de bonne conduite. – Campagne – A Madagascar du 10 juillet 1899 au 11 novembre 1903. A reçu la médaille coloniale avec agrafe “Madagascar”..

Passé dans la réserve de l’armée active le 21 novembre 1903.

Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active.

Affecté au 21e Régiment d’Infanterie Coloniale à Paris – 378.

A accompli une 1re période d’exercice dans l’Dispensé ayant accompli 4 ans due service au actif.
A accompli une 2e période d’exercices dans l’Dispensé Loi du 10 juillet 1907 du _au _.
Passé dans l’armée territoriale le _.
Libéré du service militaire le _.


Dans l’armée territoriale et dans sa réserve.

Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1e août 1914. Numéro 574 Arrivé au corps le 4 août 1914.
Tué à l’ennemi le 25 avril 1916 au Bois des Buttes (Avis Offciel FM n°3914 du 11 mai 1916
Campagnes
Contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 25 avril 1916.

A accompli une période d’exercices dans l’Dispensé en 1913. Hors d’Europe


Localités successives habitées
par suite de changements de domicile ou de résidence

Dates / Communes / Subdivisions de région / D : Domicile, R : Résidence

[Abréviation illisible]6 octobre 1904 / va se fixer à Buénos Ayres / R
[Abréviation illisible] 10 mai 1905 / Rosario, 110 Calle Alvear 3021 rue San Luis / R


Époque à laquelle l’homme doit passer dans :

La disponibilité de l’armée active :_
La réserve de l’armée active : 21 novembre 1902
L’armée territoriale :21 novembre 1911 1 octobre 1911
La réserve de l’armée territoriale : 21 novembre 1917 1 octobre 1917 1918
Date de la libération du service militaire :21 novembre 1923 1925.

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Journal des marches et opérations du 246e régiment d’infanterie

Entrée du 25 avril. Le 2e classe Bertrand appartient, au moment de son décès, à la 22e compagnie (dite Pimoulle). Le 246e, conjointement avec des éléments des 276e et 289e régiments d’infanterie, doivent enlever des positions allemandes dans le secteur du Bois des Buttes (La-Ville-aux-Bois-lès-Pontavert, Aisne). La Sapinière est la position française, les buttes ont pour noms Denain et Villars.

25 avril
A minuit toutes les troupes d’attaque ont terminé leur mouvement et sont en place dans leurs abris. Au lever du jour, il est procédé à la vérification des destructions des défenses accessoires en avant de la zône de départ, au placement d’échelles de franchissement et
25 avril (suite)
à la distribution du matériel à emporter pour l’attaque.
Les directions sont encore une fois données à tous les officiers sur le terrain même.
6 heures : toute circulation est arrêtée, l’artillerie règle ses tirs.
8 heures : la préparation par notre artillerie commence. Celle de l’artillerie de tranchée commence à 9 heures.
A 9 heures également, l’artillerie ennemie commence à riposter, d’abord sur le centre 5, puis sur la Sapinière.
Le tir sur le centre 5 se ralentit très vite. Celui sur la Sapinière se poursuit très violent pendant toute la journée, rendant tout mouvement difficile à l’intérieur de cet ouvrage ; la zone de départ « centre 5 – Sapinière » ne reçoit que quelques coups pendant toute la préparation 14 heures les officiers d’infanterie intéressés sont consultés sur les résultats apparents de la préparation de l’artillerie. Tous jugent excellent cette préparation sur la première ligne visible.
14h15 L’Heure du départ de l’infanterie est envoyée aux intéressés.
Cette heure est fixée par le Lieutenant Colonel Commandant l’attaque :
A 16 H 30 pour les unités débouchant au sud du marécage.
A 16H27 pour les unités débouchant au Nord.
De 15H45 à 16H30. Les troupes sortent de leurs abris et prennent le dispositif préparatoire à l’attaque, seule la compagnie Pesuel (20e) qui a à travers la Sapinière éprouve des difficultés en raison de bombardement de 16H27 à 16H30 Les unités de 1ère ligne sortent du gril de départ dans l’ordre indiqué et se portent résolument en avant.
Au Nord la compagnie Eilertsen (21e) et le peloton de la compagnie Pimoulle (22e) débouchant entre la lisière Nord du Bois et le marécage, avec 3mitrailleuses se heurtent à une organisation allemande non endommagée et fortement occupée.
Trois mitrailleuses ennemies ouvrent le feu, un combat de mousqueterie s’engage sous bois entre les assaillants et les défenseurs de la tranchée de 1ère ligne ennemie qui est doublée d’une tranchée de 2e ligne visible
L’attaque de ce côté est arrêtée de ce côté et les unités s’organisent sur place.
Au Sud de la compagnie Lhomme (21e) qui a débouché de « Villars » entre très brillamment sur la position dite « Nez du Boche ».
Elle est immédiatement encadrée par deux mitrailleuses qui prennent position l’une au Nord l’autre au Sud du « Nez du Boche ».
Celle du Nord a à couper un réseau de fil de fer non détruit pour sa position.
A la gauche de la compagnie Lhomme (21e) la demi-compagnie Pimoulle (22e) et une mitrailleuse contournent sous le commandement du sous-Lieutenant Meixler, la zone marécageuse au Sud.
L’élément précédant le peloton et la pièce de mitrailleuse entrent dans la 1ère ligne, le gros du peloton est légèrement en arrière.
En arrière de la compagnie Lhomme la 1ère vague de la compagnie Roche (17e) sort à son tour et monte sur le « Nez du Boche » qui est en ce moment occupé par six sections d’infanterie et 3 mitrailleuses.
La 1ère ligne de la compagnie Lhomme lorsqu’elle a dépassé le Nez du Boche, ou elle constate la présence d’assez nombreux cadavres et où elle fait prisonnier un homme du 108e régiment saxon, est arrêtée pour les suivantes :
1°. Une 2e ligne, non visible, de nos positions, est fortement occupée ainsi que la tranchée de Saxe, plus au Nord.
Un combat de mousqueterie et à la grenade s’engage aussitôt.
2°. La compagnie d’infanterie est prise sous le feu de mitrailleuses venant du flanc Sud de la cote 92 et sous le feu des défenseurs de la tranchée de Saxe au Nord du Nez du Boche.
La compagnie fait rapidement des pertes sensibles. De leur côté les deux pièces de mitrailleuses au Nord du Nez du Boche perdent leur chef et presque tout leur personnel.
A ce moment une contre-attaque allemande (une compagnie) débouche de la région du Col et parait menacer le flanc gauche de la compagnie.
Un fléchissement se produit dans les unités les plus menacées par la contre-attaque et bientôt les unités à droite se replient en arrière et à l’abri du Nez du Boche.
A cet endroit un tir de barrage de l’artillerie allemande plaque toutes les unités sur place.
D’autre part la compagnie Pesuel (20e) qui a eu des difficultés sérieuses pour gagner la lisière Est de la Sapinière ne peut en déboucher malgré les ordres successifs qui lui arrivent. Deux mitrailleuses ennemies se révèlent de suite sur cette partie du front.
18H30
18H30. Des ordres sont donnés par le téléphone pour qu’une nouvelle attaque soit montée sur le Nez du Boche.
L’artillerie prépare cette attaqye.
19H30
19H30 L’attaque se produit ; y prennent part la compagnie Geoffroy (18e) un peloton de la compagnie Grevin (18e) et la compagnie Pesuel (20e).
Cette attaque est arrêtée par de suite par le feu de l’ennemi qui a réoccupé en force la position du Nez du Boche.
20H30
20H30 La nuit est arrivée.
Ordre est donné aux troupes d’attaque de se replier et de se reformer dans les tranchées de départ d’abord, puis de regagner leurs abris.
22H
22H. Le mouvement est terminé.
Pertes
Troupe : 29 tués. 128 blessés. 18 disparus présumés tués. Total 175.
Officiers : tué sous-lieutenant Prady. Blessé sous-lieutenant Jouanot. Disparu sous-lieutenant Miraude présumé tué.
Officiers blessés et non évacués : sous-lieutenant Blouin. Sous-lieutenant Meixler. Sous-lieutenant Dabarre.

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Décès

N°58

Transcription de l’acte
de décès de Gaston Bertrand

Mort pour la France 

L’an mil neuf cent seize, le trente du mois d’avril à treize heures dix minutes étant à Ventelay, Marne, acte de décès de Gaston Bertrand, soldat de 2ème classe au 246e Régiment d’Infanterie 22ème compagnie, 6ème Bataillon, matriculé sous le numéro deux mil quatre-vingt-trois (2083) au recrutement de la Seine, 4e Bureau, né le vingt-quatre avril mil huit cent quatre-vingt à Arnay-le-Duc, département de la Côte-d’Or, domicilié en dernier lieu à Pont-au-Crotoy (Somme), Somme, 5, rue de la poste, Mort pour la France, à Ville-au-Bois, Aisne, le vingt-cinq du mois d’avril mil neuf cent seize, à seize heures, sur le champs de bataille, fils de (renseignements inconnus, décès déclaré postérieurement).
Dressé par nous Henri Ponin de Poninski, Sous-Lieutenant au 246e Régiment d’Infanterie officier de l’Etat-civil, sur déclaration de Léon Descochand, âgé de vingt-neuf ans sergent-major au 246e Régiment d’Infanterie et de Gabriel Siewiez, âgé de trente ans brancardier au 246e Régiment d’Infanterie, qui ont signé avec nous, après lecture.
Suivent les signatures.
Vu par nous, Dumont Georges-Jules Sous-intendant militaire de la dite formation, pour légalisation de la signature de Ponin de Poninski sus-qualifié.
Signé : Dumont
Vu pour légalisation de la signature de M. Dumont Georges-Jules.
Paris, le 15 juin 1916 par délégation
Le chef du Bureau des archives administratives
Signature illisible
Mention rectificative :
Lois du 30 septembre 1915
Le défunt n’était pas domicilié en dernier au Crotoy, Somme, ainsi qu’il est mentionné dans le corps de l’acte ci-contre d’ailleurs incomplet sur les points suivants :
Le soldat Bertrand, fils de Marie Joseph* et de Perrot Claudine, était époux de Thuillier Marie Louise
Paris, le trois septembre mil neuf cent seize.
Le ministre de la Guerre par délégation
Le chef du Bureau des archives administratives
Signature illisible
L’acte de décès ci-dessus a été transcrit le douze septembre mil neuf cent seize, dix heures, par nous, Nicolas Justin Hutin, maire d’Arnay-le-Duc.
[Signature] Hutin
[Mention marginale] *décédé. Approuvé le renvoi ci-dessus. Signé illisible. [Signature] Hutin

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Données additionnelles

Gaston Bertrand devance l’appel de sa classe en s’engageant dans l’armée à l’âge de 18 ans. Huit mois plus tard, il s’embarque pour l’océan Indien où il participe à l’expédition de Madagascar et aux opérations de pacification de l’île jusqu’en novembre 1903. Un an après son retour dans la vie civile, il part pour Buenos Aires puis, en 1905, s’installe à Rosario, au Nord-Ouest de la capitale argentine. Sa fiche matricule ne donne pas davantage de renseignements sur les lieux où habitent Gaston Bertrand. En 1913, il est toujours « hors d’Europe » comme l’atteste sa dispense des périodes d’exercices. Il est certainement en France lorsqu’est décrétée la mobilisation générale puisqu’il rejoint son affectation le 4 août, soit trois jour après l’ordre de mobilisation.
Il épouse Marie Louise Thuillier le 14 décembre 1915 à Le Crotoy (mention marginale sur son acte de naissance). Gaston Bertrand est tué quatre mois plus tard, le 25 avril 1916, le lendemain de ses 36 ans. La fiche matricule est incomplète sur ses affectations pendant la guerre, mais la fiche remplie par l’armée suite à son décès indique qu’il était affecté au 246e régiment d’infanterie(1). Il habitait peut-être à Arnay-le-Duc au moment de sa mort, ce qui expliquerait que la transcription de son acte de décès soit faite en cette commune.

C’est dans le secteur du Bois des Buttes qu’un mois avant la mort de Gaston Bertrand, l’écrivain Guillaume Apollinaire est blessé.
Paul Tuffrau, officier du 246e régiment d’infanterie de 1914 à 1918, rédige ses Carnets d’un combattant. Appartenant à la 1ère compagnie, le lieutenant Tuffrau écrit le passage suivant sur l’attaque du 25 avril 1916 :

Butte-Denain, 25 avril 1916. A 18 heures hier soir, ordre de départ. Dîner hâtif, un peu nerveux, tout le monde équipé ; poignées de mains, énergies assez fébriles : « Bonne chance ! » je dis à Grévin : « Comme c’est particulier, ces veilles d’attaque ! ». —
« Tu trouves ça particulier ? Je trouve ça odieux. » Tous ont très mauvaise impression de l’attaque, tout à fait impopulaire.
Départ à 8 heures, soir splendide, étoilé, le long du canal. Des obus espacés çà et là. Lente montée dans les boyaux, avec des pauses, pour laisser souffler les hommes.
Je vais jusqu’au centre 5. Toujours grand calme. Sorti un peu dans le bois en avant des tranchées. Partout les chefs de section étudient leur terrain sur les échelles, prennent leurs repères, constatent la destruction des fils de fer… La canonnade et les torpilles commencent. C’est déclenché maintenant ; la terre tremble sous des coups sourds répétés incessamment, et les déplacements d’air chaud et poussiéreux n’arrêtent plus.

(2) Tuffrau Paul (édition 1998), page 116.

Carte

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Sources

  • A.D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé, Arnay-le-Duc 1877 – 1885 (FRADO21EC 26/034), Bertrand Gaston, n°51, 1880, vue 225/601.
  • Archives de Paris, recrutement militaire de la Seine (1887-1921), classe 1900 (D4R1 1086), recherche nominative, Bertrand Gaston, lien vers la fiche matricule.
  • S.H.D, Mémoire des Hommes, Journaux des marches et opérations des corps de troupe, 246e régiment d’infanterie, 10 mars – 31 décembre 1916 (26 N 727/2), vues 10-13/41.
  • A.D. de la Côte-d’Or, état civil numérisé, Arnay-le-Duc 1916 – 1920 (FRADO21EC 26/041), Bertrand Gaston (transcription), n°58, 1916, vues 29-29/329.
  • (1) S.H.D, Mémoire des Hommes, base des Morts pour la France de la Première Guerre Mondiale, fiche de Bertrand Gaston.
  • (2) Tuffrau, Paul (édition 1998), 1914-1918 : Quatre années sur le front. Carnets d’un combattant, Imago, 244 p.